Organes: Mélanomes cutanés - Type: Mélanome avancé ou métastatique.

Étude EPITOP-01 : étude de phase 4 évaluant la sécurité et la qualité de vie des patients âgés ayant un mélanome ou un cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique traité par immunothérapie. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau appelées mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau le pronostic reste généralement bon. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon Il se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le traitement de référence varie selon le type et le stade du cancer. On a recours soit à la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées. L’immunothérapie est la principale approche thérapeutique systémiques pour les patients ayant un mélanome non résécable ou métastatique ainsi que pour les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. En effet certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme, à ce titre les immunothérapie constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’atézolizumab, le nivolumab et le pembrolizumab sont des anticorps monoclonaux anti-PD1 situé à la surface des lymphocytes T, agissant sur le système immunitaire et induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Le blocage de PD-1 active les cellules les lymphocyte T et permet de tuer les cellules cancéreuses. L'ipilimumab est un anticorps monoclonal anti-CTLA-4. L'inhibition de ce récepteur présent sur les lymphocytes T a pour conséquence l'activation du lymphocyte T, la régression de certaines lésions avec une amélioration de la durée de rémission et s'avère meilleur que les anti-PD1, tant en termes de tolérance que de durée de survie sans aggravation. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la qualité de vie chez des patients âgés ayant un mélanome ou un cancer bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique traité par immunothérapie. Les patients recevront. - Soit du nivolumab seul toutes les 2 semaines. - Soit du nivolumab toutes les 3 semaines associé à de l’ipilimumab. - Soit du pembrolizumab toutes les 3 semaines en 1ère et 2ème ligne de traitement. - Soit de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. - Soit de l’ipilimumab toutes les 3 semaines jusqu’à 4 cures. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 6 semaines pour des évaluations gériatriques sans test cognitif, des questionnaires de la qualité de vie et un bilan radiologique sera réalisé toutes 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 48 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions